« Le travail, c’est la santé. » (Henri Salvador)

Oui, mais à quel point?

Eric travaille plus de 55 heures par semaine et continue à accepter de nouveaux contrats. Julie emporte une pile de dossiers à la maison tous les weekends. Manon, quant à elle, consulte sans arrêt son téléphone intelligent « au cas où l’on aurait besoin d’elle ».

Le bourreau de travail en bref

N’existent pas que les dépendances affectives, au tabac ou à l’alcool. Le bourreau de travail (ou workaholic) est une personne ayant développé une certaine dépendance envers son travail. On reconnaîtra le bourreau de travail en raison de son obsession envers son emploi. On ne le verra que très rarement en congé, congés au cours desquels il aura apporté un ou deux dossiers à régler…

Et vous?

Pour le plaisir, répondez par vrai ou faux à chacune de ces affirmations :

Vous pensez au travail sept jour sur sept.
Le travail a toujours priorité sur vos loisirs.
Vous passez souvent plus de temps à travailler que prévu.
On vous a conseillé plus d’une fois de réduire votre rythme.
Il n’y a pas de séparation entre vous et le travail.
Vous amenez du travail en vacances.
Vous consultez constamment vos courriels « au cas où ».

Plus le nombre d’affirmations avec lesquelles vous êtes en accord est élevé, plus il est possible que le travail ait pris une importante part de votre vie.

Ce test n’a aucune valeur scientifique. Cela dit, si vous vous reconnaissez dans le profil du bourreau de travail, il pourrait être intéressant de vous pencher sur la question. L’essentiel, c’est d’apprendre à s’écouter et surtout, de prioriser sa santé physique et mentale.