À la recherche d’un emploi ? L’industrie du transport pourrait certainement être une avenue. En effet, jamais les camionneurs n’ont été aussi recherchés au Québec : on parle de 800 chauffeurs manquants dans la grande région de Montréal en date du 30 mars 2018. Certains entrepreneurs ont même repris le volant pour combler le manque à gagner puisqu’ils ne veulent pas perdre de contrats. Le domaine du camionnage doit-il revoir ses conditions pour séduire de nouveau les futurs chauffeurs ?

L’état actuel des choses dans l’industrie du transport

Le besoin de main-d’œuvre est criant, confirment plusieurs propriétaires d’entreprises de transport. Certains doivent même refuser des clients faute de camionneurs actifs. La demande est forte et, au Québec, on peine à y répondre. N’oublions pas les départs à la retraite qui ont eu un impact significatif ; l’industrie s’y serait mal préparée.

Des solutions innovantes pour combler le manque à gagner ?

Actuellement, l’affichage sur les routes, les annonces sur les réseaux sociaux et les offres sur les sites d’emploi sont bien en vue pour engager. En 2017, on recensait sur le Guichet-Emplois de Service Canada, selon Radio-Canada, plus de 3300 offres d’emploi de camionneur. Comment combler ce manque ? Plusieurs parlent d’augmenter de manière significative les salaires et certains abondent dans ce sens : revoir les conditions pour améliorer la qualité de vie aurait un impact significatif sur le recrutement et sur les employés actuels.

Donc, instaurer des bonifications pour une meilleure rétention des travailleurs actuels et des étudiants pour les différents métiers de l’industrie. D’ailleurs, des entreprises se rendent maintenant directement dans les centres de formation en transport pour faire du démarchage afin de recruter de la main-d’œuvre. Rien de moins !

Une chose est certaine, beaucoup de travail actuel et futur doit être fait pour assurer la pérennité de ce secteur d’activité en plein essor.