La semaine dernière, on vous contactait pour un deuxième entretien d’embauche, et voilà que maintenant, on vous annonce que vous avez obtenu le poste convoité! Une gamme d’émotions surgit : du stress à l’euphorie, en passant par l’inquiétude. Saurez-vous bien vous intégrer à votre nouvelle équipe de travail?
Apprivoiser, et se laisser apprivoiser
Il est possible qu’au cours des premières semaines, vous ne vous sentiez pas tout à fait dans votre élément. En tissant des liens rapidement avec vos collègues, plus vite vous vous sentirez à votre place, et le stress diminuera par lui-même. Bien prendre le temps de les connaître en travaillant sur votre écoute et votre ouverture d’esprit aidera certainement au processus d’intégration.
Observez les méthodes de travail, prenez le pouls de l’environnement, imprégnez-vous de ce climat afin de mieux le comprendre. Faites la tournée de vos nouveaux confrères afin de vous présenter, amorcez les échanges, intéressez-vous à leur travail et manifestez une envie de collaborer. Ainsi, vous arriverez à cerner le rôle de chacun et en apprendrez plus sur la culture de l’organisation. Après un certain temps, vous pouvez même identifier la personne qui deviendra votre mentor : celle sur qui vous pourrez compter afin d’aider à votre développement au sein de l’entreprise.
N’hésitez pas à prendre des notes afin de mémoriser rapidement le nom de vos nouveaux collègues, le poste qu’ils occupent, en accordant une attention particulière à ceux avec qui vous devrez collaborer directement. Aussi, ne négligez pas votre supérieur immédiat. Apprenez à connaître son style de gestion, car il est fort possible que celui-ci soit différent de celui de votre ancien employeur. Sans tomber dans la flatterie, établissez un lien solide avec votre patron, faites de lui votre client le plus précieux.
Une question d’attitude
Fondamentalement, les premiers contacts et les premières impressions sont importants de part et d’autre. Bien que toute phase d’adaptation soit délicate, en manifestant votre sens de l’écoute et votre ouverture d’esprit dès le départ, meilleures sont les chances d’une intégration réussie. Ne cherchez pas à imposer vos façons de faire dès le départ, laissez-leur (et laissez-vous) le temps de s’adapter, même si vous avez été embauché dans le but d’apporter des changements dans l’organisation.
Prenez conscience que vous devrez apprendre beaucoup de choses lors des premières semaines au sein de votre nouvelle fonction, ce qui peut exiger temps et énergie supplémentaires. Soyez prêt mentalement et physiquement à fournir un effort en vous accordant, si possible, une ou deux semaines de congé avant de débuter; tentez aussi d’organiser votre vie personnelle en fonction de cette réalité.
Un lieu de travail n’est pas automatiquement l’endroit où des amitiés se lieront à tout prix. Même si, parfois, de réelles amitiés peuvent naître entre collègues, le but premier est d’assurer une bonne collaboration dans le respect et le professionnalisme. Tout en allant de l’avant et en prenant des initiatives, n’en dites pas trop sur vous dès le départ afin d’éviter les mauvaises interprétations.
S’adapter en restant soi-même
La clé d’une bonne intégration dans un milieu de travail réside dans le fait d’être authentique. Un manque de sincérité s’avère nuisible, car tôt ou tard, vos collègues apprendront à vous connaître et votre vraie nature fera surface. Nous vous suggérons donc de vous faire confiance. Dites-vous que vous avez été choisi non seulement pour vos compétences, mais aussi grâce à votre personnalité. Vous gagnerez donc à rester vous-même!
Une bonne intégration est l’un des facteurs déterminants lorsque l’on parle de satisfaction au travail. Souvent, ce critère sera considéré lors de l’évaluation, tant de la part de l’employé que de l’employeur.
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