Lorsque vient le temps de choisir leur profession, les jeunes adultes sont exposés à une panoplie de formation. Collégiale, universitaire, professionnelle, ce n’est pas le choix qui manque! Pourtant, bon nombre de jeunes femmes choisissent des métiers traditionnels. Qu’est-ce qui explique ce choix?
Un métier est considéré non traditionnel lorsqu’on y compte moins du tiers (33 %) de travailleurs d’un même sexe. Actuellement, au Québec, plus de 250 professions sont considérées comme non traditionnelles.
Au Québec, certains domaines sont priorisés par les femmes : enseignement primaire, éducation à l’enfance, services sociaux, services de santé, etc.
Les femmes sont toujours sous-représentées dans certaines disciplines scientifiques. En 2010, selon les données de l’Office des professions du Québec, leur répartition pour ces domaines était la suivante : ingénieures : 12 %, ingénieures forestières : 13 %, architectes : 29 %, arpenteuses-géomètres : 10 %, technologues professionnelles : 11 %.
Pourquoi les femmes hésitent-elles encore à pratiquer un métier non traditionnel? Évidemment, les préjugés et les stéréotypes véhiculés depuis la petite enfance y jouent un rôle important. Il importe alors de briser les idées préconçues et d’exposer les jeunes filles à toutes les options qui s’offrent à elles.
Une autre raison expliquant le choix des femmes est la peur qu’elles ont de se blesser ou de s’exposer à des risques pour leur santé et leur sécurité. Pourtant, l’arrivée de la technologie dans plusieurs domaines a rendu les milieux de travail performants et sécuritaires.
L’écart entre les salaires peut aussi influencer le choix des jeunes femmes. Selon une étude réalisée par l’Institut de la statistique du Québec, en 2013, l’écart salarial entre les hommes et les femmes travaillant dans les entreprises de 200 employés et plus est de 4,19 $. En 2013, À compétentes égales, les femmes professionnelles gagneraient 34,36 $ l’heure comparativement à 38,55 $ l’heure pour les hommes. Dans les métiers traditionnellement masculins, l’écart est tout aussi important.
En ce qui concerne les hommes, les domaines de production suivants sont les plus populaires : électronique, mécanique, informatique, génie et physique.
Toujours selon les données de l’Office des professions du Québec recueillies en 2010, les hommes sons sous représentés dans plusieurs professions du domaine des soins et des services sociaux. En effet, sur près de 258 000 travailleuses et travailleurs de ce domaine, on y retrouve seulement 20 % d’hommes.
Les hommes sont aussi sous-représentés dans ces milieux : enseignement primaire, garderie, travail général de bureau ou de secrétariat, etc.
Voici quelques raisons pour encourager la mixité au travail selon le Conseil Consultatif Femmes :
· Réponse à la pénurie de main-d’œuvre
· Diversification des méthodes de travail
· Assurance d’un personnel qualifié
· Mariage des forces complémentaires des hommes et des femmes
D’autres études ont aussi démontré plusieurs aspects positifs à la présence des femmes dans les professions majoritairement occupées par les hommes. Celles-ci modifient positivement la culture de l’entreprise de plusieurs façons. Elles ont tendance à être plus prudentes et à prêter une attention particulière aux détails. Plusieurs des entreprises ayant intégré des femmes à leur milieu de travail traditionnellement masculin, remarque aussi une atmosphère de travail plus saine.
Il existe donc plusieurs bonnes raisons d’encourager les femmes à intégrer les milieux de travail non traditionnels.
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